A l’attaque du Karnataka – Inde

Dans les années 1970, les hippies venaient fumer des pétards en Inde. Ils avaient tort. Pas besoin de psychotropes pour halluciner dans ce pays. Une heure après avoir atterri à Bangalore, on a déjà vu un temple planté entre les deux voies d’une petite route de campagne, un homme qui fait du vélo avec un épais bonnet de laine par 41 degrés, et un panneau indiquant une « Sperm station ».Pour un regard occidental, l’Inde est la terre de l’incongru, de l’insolite, de l’inattendu. On adore ou on déteste. Nous, on adore, car ce pays offre une succession de flashes propices au ravissement. À Bangalore, on voit aussi des Lamborghini et des magasins Décathlon (ce qui, soyons honnêtes, plonge rarement dans un état de ravissement). La capitale de l’état du Karnataka, avec ses 8,5 millions d’habitants, est un centre universitaire et technologique. C’est la « Silicon Valley » du sous-continent, florissante, vibrante, moderne. Le symbole de cette Inde nouvelle qui cavale gaiement vers la croissance. (…) Lire la suite dans A/R 35

Photographe : David Lefranc
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Écrit par
Julien Blanc-Gras

Né en 1976, Julien Blanc-Gras est un écrivain et journaliste-reporter.
Après des études de journalisme à Grenoble, il obtient un DEUG d’histoire puis une maîtrise en journalisme, puis à Hull en Angleterre.

En 2005, il publie au Diable vauvert, « Gringoland », qui conte un périple latino-américain et sera ensuite lauréat du festival du Premier Roman de Chambéry et « Talents à découvrir » des librairies Cultura.

En 2008, il publie « Comment devenir un dieu vivant », une comédie apocalyptique déjantée, puis « Touriste » en 2011, et « Géorama » en 2014.

Il a également séjourné aux îles Kiribati à l’automne 2011 pour réaliser son livre, « Paradis (avant liquidation) » (2013).

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