Québec – Jeux de langues

Les Québécois ont beau être francophones, ils n’utilisent pas forcément les mêmes mots que nous pour le sexe. Par exemple, si une fille est « écœurante » et « aime les gosses », cela signifie qu’elle fait de l’effet et apprécie les testicules. Voici quelques repères pour éviter les quiproquos.

On sait que le parler de nos cousins Québécois s’écarte parfois du français hexagonal. Quand il s’agit de sexe, cela peut entraîner des malentendus. L’un des mots les plus ambigus est « gosse ». Au Québec, ce terme ne représente pas les enfants… mais les testicules, ou disons-le carrément, les couilles. Mesdames, il vaut mieux éviter de dire à un homme « j’aimerais que tu me présentes tes gosses », cela pourrait être mal interprété. Si les testicules sont baptisés « gosses », ce n’est pas parce qu’ils servent à les fabriquer, mais plutôt à cause de leur forme qui rappelle des gousses (et d’ailleurs, la bite se dit « graine », on reste dans le registre végétal). « Cela crée des histoires drôles, comme celle du contorsionniste français qui embrasse ses deux gosses avant de partir au travail », nous apprend Jean-Charles, un ami québécois. (…)

Lire la suite dans AR 30.

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Écrit par
Antonio Fischetti
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