Entretien – José Garcia

Comment est né votre goût pour le voyage ?
De mon désir de vouloir m’intégrer à des groupes. J’ai me suis toujours intéressé aux coutumes des autres. Lorsque l’on se rend compte qu’on parvient toujours d’une manière ou d’une autre à se faire accepter, cela devient un plaisir de partir faire de nouvelles rencontres dans le monde entier. Né en France, issu de deux cultures, j’ai découvert assez vite que la vraie richesse, ce n’est pas le fait de posséder des choses, mais de les porter en soi en ayant la connaissance du monde qui nous entoure. C’est pour cela que je suis toujours allé de l’avant. J’ai voyagé toute ma vie.

Enfant, quelle destination vous faisait rêver ?
Toujours la même. Je me souviens, j’étais en maternelle, et j’ai découvert Tahiti dans un livre. Les palmiers, les noix de coco, les îles… Je décollais complètement. J’y suis allé depuis.

Votre premier grand voyage, offert avec votre premier gros cachet ?

Non. Je suis venu aux voyages par la fête. Avec ma bande de potes, on faisait la bringue de manière démesurée. Un jour, on s’est dit que ce serait bien de créer un réseau de gens qui aiment faire la fête à travers le monde entier. Mon premier tour du monde, je l’ai effectué comme ça à mon retour du service militaire. À cette époque, il y avait des billets « Tour du monde ». Vous choisissiez cinq escales et vous partiez comme ça. L’idéal, c’était d’avoir des amis sur place pour se loger. Ceux qui nous accueillaient, nous les recevions à notre tour lorsqu’ils passaient par Paris. Nous avons fini avec un joli carnet d’adresses international (…) La suite dans AR50

 

 

Photographe : Hugo Kerr
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Écrit par
Jean-Pascal Grosso
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