Les Palmes du Tourisme Durable : les lauréats 2017 - A/R Magazine voyageur 2018

Les Palmes du Tourisme Durable : les lauréats 2017

1- Lauréat catégorie « logement » : Ecolodge la Belle Verte – La belle découverte

Ici, c’est l’harmonie entre nature, corps et esprit. Aux portes de la Bretagne, confortablement installé dans des écolodges en bois et torchis fonctionnant aux énergies propres, on prend le temps de prendre soin de soi. Séjours détox, nourriture bio et activités en plein air, la Belle Verte, c’est la promesse de vacances à deux à l’heure.

2- Lauréat catégorie « territoire et destination » : Réseau des Grands Sites de France – La nature sans voiture

Le réseau des Grands Sites de France (Dune du Pilat, cirque de Navacelles, baie de Somme…) met à disposition de ses visiteurs des carnets de route testés et validés 100 % sans voiture. Train, bus, bateau, vélo et marche à pied, il n’y a que l’embarras du choix pour les « escapadeurs ». Plus d’infos sur le site du réseau sans voiture.

Lauréat catégorie « territoire et destination » : Réseau des Grands Sites de France - A/R Magazine voyageur 2018

3- Lauréat catégorie « loisirs » : Echologia – L’Eden en Mayenne

En 2010, Echologia était créé dans les anciennes carrières de chaux de Louverné. Huit ans plus tard, son Natur’Eau Parc est 100 % opérationnel et surtout 100 % écologique : écosystèmes préservés, piscines naturelles, parcours nature et ludiques, sans oublier le volet pédagogique : oui, quand on a l’Eden entre les mains, on en prend soin !

4- Lauréat catégorie « transport » : Green On

Le vélo passe au vert

Opérateur d’éco-mobilité, Green On s’adresse aux entreprises et administrations. L’entreprise leur propose des vélos et e-vélos en libre-service pour tous les trajets quotidiens et ponctuels de leurs salariés, administrés, clients ou visiteurs.

5- Lauréat catégorie « information » : No Mad Festival (Babel Voyages)

No Mad, c’est fou !

Installé à Cergy Pontoise, dans le Val d’Oise, le No Mad festival célèbre les alternatives au tourisme de masse autour de rencontres, de spectacles et de conférences animés par des acteurs passionnés de tourisme durable et humain. Entretien avec Lætitia Santos, cofondatrice de Babel Voyages et co-organisatrice du festival.

Qu’est ce qui fait la particularité du No Mad Festival ?

L’atout du No Mad est sans aucun doute son emplacement aux portes du Parc Naturel du Vexin, à Cergy Pontoise. Venir jusqu’ici constitue déjà une petite escapade dans un cadre idyllique sur les bords de l’Oise et à proximité de Paris !

Quelles valeurs défendez-vous ?

Le voyage positif, beau, intelligent et responsable. Le but n’est pas de dénoncer le tourisme de masse, mais d’en dévoiler les alternatives. Nous croyons au voyage comme une forme d’éducation à soi-même et à l’autre. Nous avons aussi la volonté de sensibiliser aux différentes cultures du monde à travers les activités culturelles (concerts, spectacles) qui ont lieu pendant le festival. Par ailleurs, nous invitons des voyageurs et des organisateurs qui diffusent un message profondément humaniste et sensible.

A quoi peut-on s’attendre pour l’édition 2018 du No Mad Festival ?

Cette quatrième édition sera plus étoffée que les précédentes, puisqu’elle s’établira sur trois jours du 15 au 17 juin. Nous avons par ailleurs développé un partenariat avec le cinéma indépendant de Pontoise, l’Utopia, afin de proposer une sélection de films engagés. Cette année, notre invité d’honneur sera le photographe Olivier Föllmi et la destination « révélation » sera le Tibet. Sinon, même endroit que les années précédentes autour de l’Office du Tourisme de Cergy-Pontoise, on s’y sent si bien !

6- Lauréat catégorie « voyage » : Terres des Andes

La tête au sommet des Andes, les pieds sur terre.

C’est avec la volonté de créer du lien entre les populations locales et les voyageurs que Terres des Andes est née en 2011. Aujourd’hui en plein développement, la SCOP n’a pourtant pas changé d’esprit : voyage surmesure, raisonné et équitable à la rencontre des paysages et peuples d’Amérique latine. Entretien avec Paul Longuet, cofondateur.

Pourquoi, parmi tous les voyagistes, Terres des Andes a-t-elle été récompensée par une palme ?

En plus de proposer du tourisme d’aventure « classique », nous œuvrons pour le développement des communautés et de nos partenaires locaux. Entre 3 et 8 % des bénéfices de chaque voyage vendu vont alimenter des projets de développement sur place. Nous œuvrons par exemple à la formation de nouveaux guides par des guides locaux. Par ailleurs, nous limitons le plus possible les intermédiaires afin de favoriser l’économie locale.

Aujourd’hui, on sent un réel engouement pour le tourisme durable et éthique. Comment l’expliquez-vous ?

Je pense que le voyageur du XXIe siècle est en quête de sens. C’est ce que nous voulons lui donner en favorisant l’interculturalité et le contact avec les habitants dont il peut partager le quotidien. Aujourd’hui, il est facile de construire tout seul son voyage sur internet, mais on risque de se priver de rencontres authentiques telles que nous les élaborons !

Cette palme vous a-t-elle ouvert de nouvelles perspectives ?

Les dialogues sur la compensation carbone m’ont inspiré. C’est aujourd’hui un de nos axes de développement. Le plus important, par ailleurs, est de ne pas céder à l’appel du développement à tout prix, au risque de perdre son identité. Nous nous en tiendrons à une trentaine de destinations au maximum, car il est fondamental de bien maîtriser les circuits que nous proposons aux voyageurs.

Pour aller plus loin ou déposer sa candidature : www.palmesdutourisme.com

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Écrit par
Sandrine Mercier
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